Mon premier logo 21e siècle

Le logo de l’université de Bordeaux est le premier sur lequel j’ai travaillé qui soit un « logo 21e siècle ». Université de Bordeaux, chemise

Je m’explique (en précisant que je ne l’ai pas dessiné mais qu’avec Epiceum nous avons accompagné le travail graphique de Franck Tallon d’une réflexion amont et de conseils pour son déploiement) : c’est le premier conçu dès son origine autant pour l’univers digital que pour pour les univers « traditionnels » que sont l’espace public et l’imprimerie. Et je crois qu’à ce jour, il est un des rares de cette nature en France.

Exprimant une université vivante et en mouvement, il change par l’adjonction mouvante d’éléments supplémentaires tirés d’autres typographies (terminaisons, jambages ou empattements). Parce que la vie et le savoir s’inscrivent par nature dans le mouvement et la complexité, ces greffes, loin d’être figées, changent de forme, se déplacent et jouent avec les lettres qui composent le mot université offrant environ 2010 possibilités ! C’est une sorte de jeu qui, selon le contexte et le support de la « rencontre », peut être perçu ou non de prime abord. Pour en avoir une idée cliquez sur l’illustration (carte de voeux 2014).

La carte de voeux électronique de l'université de Bordeaux

La carte de voeux électronique de l’université de Bordeaux

Ces rajouts qui créent le mouvement sont eux-mêmes issus de l’histoire qui lie étroitement l’imprimerie et l’université : la typographie fut l’outil au service de la diffusion des connaissances (cette concomitance est particulièrement frappante dans l’histoire de l’université de Bordeaux née au moment de l’invention de l’imprimerie par Gutenberge et re-créée fin XIXe quand la typographie fait la révolution des caractères mécanes). Enfin, je n’ai pas souligné car elle allait de soi la simplicité formelle. Le choix d’une typographie très lisible et sobre laisse s’exprimer une identité constituée fondamentalement de l’association de deux mots traités au même niveau car ils sont de même force : UNIVERSITE d’une part, et BORDEAUX, d’autre part. Une fois lus – et ils sont lisibles et compréhensibles dans le monde entier – l’émetteur est immédiatement identifié. Les couleurs veulent exprimer une réalité propre à Bordeaux (bleu = modernité, eau, fluide, savoir ; marron = histoire, terre, solide) et ont été proposées et retenues par la distinction qu’elles apportent, dans les deux sens du terme.

L’ensemble – graphie et couleurs – constitue un système modulable et ouverte en cours de déploiement. Ce résultat, que je juge immodestement de grande qualité, est aussi le résultat d’une démarche menée de façon professionnelle (pré-sélection des candidats avant cahier des charges, auditions, indemnité aux recalés) et avec beaucoup d’implication non seulement des communicants mais aussi des hautes instances de l’université au premier rang desquelles les présidents des universités qui fusionnaient pour créer la nouvelle « université de Bordeaux » et que nous avons pu réunir à plusieurs reprises. Bref, une consultation comme on aimerait en voir plus souvent. Pour en savoir plus sur l »identité graphique de l’université de Bordeaux cliquez ici.

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